Une Semaine Reposante dans le Village de Zaros en Crète du 11 au 18 mai 2019

En 2017 et 2018, j'ai découvert la Crète à travers des circuits touristiques, et j'ai été séduite par le petit village de Zaros au pied des montagnes, du Mont Ida ou Psiloritis. Aussi, dès janvier, ai-je décidé de me retirer une semaine dans ce village pour commencer à écrire mon prochain roman au calme, loin du brouhaha de la ville, loin de chez moi. Mon unique regret est d'avoir pris mes billets trop tôt... Un mois plus tard j'aurais trouvé les vols directs ; maintenant je le sais !
J'avoue ne jamais avoir passé aussi bonnes vacances reposantes, au grand air au parfum de fleurs d'oranger, malgré une météo capricieuse.

Samedi 11 mai 2019

Couchée à 21h, je suis debout à 3h, avant la sonnerie du réveil. Guizmo, ma chatte, me regarde inquiète, elle a compris que je partais depuis que j'ai sorti la valise une semaine avant. Malgré l'heure, elle se lève manger quelques croquettes histoire de m'accompagner dans mon petit-déjeuner !
La ville est fermée, je vérifie une dernière fois tous mes documents, que rien ne me manque, hormis mes billets d'avion pour le retour que je devrai imprimer la veille depuis l'hôtel. Je bois plusieurs verres de café pour ne pas me rendormir. 4h30. J'embrasse Guizmo en lui chuchotant quelques mots réconfortants et m'en vais.
Que la ville est calme et silencieuse à cette heure. J'arrive à l'aéroport quelques minutes plus tard, demeurant non loin, une chance ! Je trouve une place au parking rapidement et la navette est déjà là, et me conduit au Hall 1A.
Par chance l'enregistrement est en cours. Ma valise s'en va, je rejoins la Porte 27 et attends l'embarquement pour Francfort pour un décollage prévu à 7h.
Une heure plus tard, me voici à l'aéroport de Francfort, immense. Je dois rejoindre le Hall A Porte 28. Mon vol n'apparaît pas sur le tableau d'affichage, je panique un peu. Je trouve enfin un bureau de renseignements dont l'employée m'informe que la porte d'embarquement a changé, ce sera A20. Je cours de couloir en hall et trouve enfin la porte d'embarquement. J'ai trois heures à tuer... Une petite faim me vient et je goûte un bretzel au salami, qui n'est pas trop... mauvais, et bois avec joie !
L'heure de l'embarquement se fait ! Eh bien non. L'hôtesse d'accueil nous informe que l'avion a des problèmes techniques... Nous nous regardons tous d'un air inquiet. Mieux vaut détecter les problèmes au sol... qu'en l'air... Informe mon hôtel à Zaros pour avertir mon chauffeur de taxi qui m'attendra à l'aéroport d'Héraklion.
Une heure se passe. Ça y est, je suis assise à ma place, prête à prendre les airs et à quitter la pluie !
L'Airbus A320 s'envole. Les trois heures sont difficiles, les passagers sont fort bruyants, avec de nombreux jeunes enfants qui pleurent, les adultes qui parlent fort pour tenter de couvrir le bruit de l'avion... Je me réjouis de ma fatigue qui me gagne et je m'endors jusqu'au survol de la Grèce.
Le ciel et la mer sont turquoise, et les îles se dessinent sur les eaux paisibles. Soudain, Santorin est là ! De telles vues me font réaliser que les vacances commencent !


17h30 heure locale, soit 16h30 heure française, l'avion atterrit à l'aéroport d'Héraklion où le soleil brille. Je récupère ma valise, sors de l'aéroport et vais à la rencontre de mon chauffeur de taxi qui m'attend avec sa pancarte portant mon identité.
Le jeune homme est fort sympathique et très bon conducteur. Cinquante minutes plus tard, j'arrive devant l'Hôtel Idi à Zaros !


Ma chambre, n° 141, est dans un bungalow, au rez-de-chaussée comme je l'avais demandé, pour, depuis la terrasse, pouvoir me sentir libre d'aller directement me promener dans le jardin et réfléchir.




Ma chambre est parfaite, avec réfrigérateur, un bouquet de roses me souhaite la bienvenue. Depuis la chambre, la vue est splendide, l'air sent bon la nature, les fleurs, l'orange, les oiseaux chantent, la cascade près de l'accueil de l'hôtel ronronne. Je suis émue d'être de retour mais cette fois-ci pour une semaine.




Je range mes affaires, pose ma bouilloire près d'une prise électrique, elle me sera précieuse pour mes pauses café ! Je me rafraîchis, me change et m'en vais m'offrir un petit apéritif avant le dîner. Un couple de Français est là, nous discutons un instant ensemble et m'en vais me restaurer au restaurant Votomos de l'hôtel proche du bâtiment ; établissement familial.


J'adore dans ce restaurant son vivier où truites et autres poissons évoluent dans l'eau de la cascade.






Sylvie Barbaroux • Romancière
Publications | Page Facebook

ARTICLES POPULAIRES / 7 JOURS