Le 13 juillet dernier, j'ai eu l'immense plaisir de me rendre dans l'un des plus beaux villages médiévaux de France, Collonges la Rouge dans le Limousin au sud-est de Brive la Gaillarde, dans le département de la Corrèze.
Depuis Brive, j'empruntai une petite route départementale ombragée par une végétation généreuse ; la route avait le charme ancestral et aurait bien pu recevoir les roues d'un chariot, d'un carrosse plutôt que les pneus de mon véhicule, cela aurait aussi eu davantage de charme encore !
Puis, les sommets des toits des maisons à la pierre rouge s'ouvrirent au regard du visiteur.
Un parking évite un stationnement anarchique, de plus, seuls les riverains ont le droit d'y faire circuler leur véhicule, le village est strictement interdit aux voitures.
La visite commença.
L'étroite rue principale présente, d'emblée, des boutiques de souvenirs, de spécialités culinaires et de restaurants. J'avoue qu'il y en a tant que cela gâche un peu le charme pourtant, ces activités commerciales existent depuis l'an 844, année de la naissance du village par le prieuré de l'abbaye de Charroux en Poitou après une donation du comte Roger de Limoges. Le prieuré intégré alors par la Vicomté de Turenne attira paysans, artisans, commerçants protégés par la communauté. Pour plus d'informations sur l'historique de Collonges la Rouge et de ses villages alentours, rendez-vous sur Wikipedia.
Malgré les nombreux visiteurs, le calme et la sérénité régnaient en maîtres sur le village. Les yeux étaient tous rivés sur les maisons toutes construites en pierres de grès rouge taillé.
On arriva rapidement face au porche voûté de "la maison de la sirène", datant du XVIème siècle et classée monument historique, avec sa fenêtre à accolade surplombant une porte gothique.
Quelques mètres plus bas, sur la droite, face à l'église, le fournil, du XVIème siècle lui aussi, n'attendait plus que le bois brûlant et les miches de pain pour œuvrer à nouveau.
La nonchalance était de mise, le temps passa et vint l'instant où il fut l'heure d'aller déguster des spécialités, comme une salade de gésiers, un bon confit de canard dont le menu était à un tarif fort attractif et raisonnable, ce qui ne gâchait rien (sauf nos deux heures d'attente entre l'entrée et le plat de résistance, oubliés par les serveuses apparemment ...!).
Le charme d'antan a un cachet qui ne laisse personne indifférent.
Collonges la Rouge est une ville-étape pour les pèlerins en chemin pour Saint Jacques de Compostelle.
Nous n'eûmes point le temps de poursuivre notre visite vers Curemonte pour en admirer son château ni vers Tours de Merle, Turenne, Uzergue, Meyssac, Beaulieu... L'occasion viendra pour combler ce manque !
A présent, je vous invite à découvrir mon album photos sur Collonges la Rouge (en cliquant sur les photographies de l'article) qui, j'espère, saura vous séduire à votre tour et vous donnera l'envie de découvrir ce lieu où les siècles ont su se figer pour conserver un charme envoûtant du temps moyenâgeux, gentes Seigneurs, gentes Damoiselles !
Le charme d'antan a un cachet qui ne laisse personne indifférent.
Collonges la Rouge est une ville-étape pour les pèlerins en chemin pour Saint Jacques de Compostelle.
Nous n'eûmes point le temps de poursuivre notre visite vers Curemonte pour en admirer son château ni vers Tours de Merle, Turenne, Uzergue, Meyssac, Beaulieu... L'occasion viendra pour combler ce manque !
A présent, je vous invite à découvrir mon album photos sur Collonges la Rouge (en cliquant sur les photographies de l'article) qui, j'espère, saura vous séduire à votre tour et vous donnera l'envie de découvrir ce lieu où les siècles ont su se figer pour conserver un charme envoûtant du temps moyenâgeux, gentes Seigneurs, gentes Damoiselles !
Sylvie Barbaroux • Romancière
Publications | Page Facebook