Le Musée de la Romanité à Nîmes - Exposition Temporaire "L'empereur romain, un mortel parmi les dieux" - Le Jeudi 20 mai 2021


Le 19 mai 2021, la réouverture des musées, des restaurants... m'a permis de terminer mes congés printaniers agréablement loin de mes quatre murs et de ma ville que je connais par cœur depuis un an avec le confinement et les restrictions causées par le Covid-19.Belle occasion pour enfin m'évader. Je décidai de passer le jeudi 20 mai à Nîmes pour visiter le Musée de la Romanité, l'amphithéâtre, la Maison Carrée, et le vendredi 21 mai à Arles pour retourner au Musée Arles antique, voir son théâtre, ses arènes, les thermes de Constantin. Une amie se joignit à moi pour fêter cette reprise à la vie "normale".

Je ne narrerai pas nos menus au restaurant, ni nos anecdotes, je me contenterai de vous présenter les monuments visités.
J'avoue avoir bien aimé la ville et la courtoisie des Nîmois.
Aujourd'hui, je vous présente le Musée de la Romanité, un véritable bijou culturel, avec l'exposition temporaire "L'empereur romain, un mortel parmi les dieux" qui se terminera le 19 septembre 2021.
Je vous laisse admirer les splendeurs exposées en espérant vous donner l'envie de vous y rendre.
Sous certaines photos entre guillemets vous trouverez les légendes de l'exposition.
Que la visite commence !


Sachez que votre billet sera valable toute la journée.





Portrait d'Auguste portant la couronne de chêne.1ère moitié du 1er siècle après JC, en marbre, trouvé en Haute-Garonne, prêté par le musée Saint Raymond de Toulouse.
"C'est probablement en 27 avant JC que le prototype de ce portrait d'Octavien, qui venait de recevoir le titre d'Auguste, fut créé. Il porte ici la couronne civique (corona civica), en feuille de chêne, distinction républicaine récompensant, à l'origine, le sauveur d'un concitoyen sur le champ de bataille. Cette couronne fut décernée à Auguste par le Sénat en 27 avant JC, pour avoir ramené la paix, restauré la République et assuré le salut de tous les citoyens (ob cives servatos). Cette corona civica deviendra progressivement un symbole du pouvoir impérial."

Statue d'Hadrien en diodème.


Statue de jeune homme en diodème, en marbre, venant d'Italie de Gabies et prêtée par le Musée du Louvre.
"Cette statue est un assemblage moderne, seuls le torse et le départ des bras et des jambes sont antiques. La tête est également antique mais n'appartient pas au corps. Cependant, la restauration a respecté le type statuaire d'origine et reprendre le même modèle que la statue d'Hadrien, elle aussi découverte à Gabies. Les deux statues sont dues à des mains différentes mais ont pu faire partie d'un même groupe statuaire honorifique voué à l'exaltation du prince et des membres de la Maison impériale de ce début du IIe siècle."




Statue de Livie en Cérès. Tête du début du 1er siècle après JC, corps du 1er tiers du IIème siècle après JC. En marbre, prêtée par le Musée du Louvre.
"Coiffée d'une couronne d'épis de blé, Livie est ici assimilée à Cérès selon un type statuaire bien attesté dès le début de notre ère dans le monnayage et la statuaire. Bien que la statue ait été fortement restaurée et que la tête ne lui appartienne pas, l'ensemble reproduit assez fidèlement le modèle de référence. L'assimilation de l'épouse d'Auguste ç Cérès a été mise en avant par l'idéologie augustéenne. Le 30 janvier, jour anniversaire de Livie, fut choisi pour la consécration de l'Autel de la Paix Auguste, divinité étroitement associée aux notions de la prospérité et d'abondance incarnées par Cérès."

Figurine de Genius en toge. 1ère moitié du 1er siècle après JC. En bronze avec les yeux incrustés d'argent. Trouvée en Italie, prêtée par le Musée du Louvre.
"Dans le culte domestique, le Genius du père de famille est honoré comme protecteur du foyer. En introduisant son Genius dans le culte public et privé, l'empereur, "Père de la Patrie", prend la position du père de famille mais à l'échelle de l'empire, offrant la protection de son Genius à tous. Le Genius est le plus souvent représenté vêtu de la toge et la tête voilée, portant une corne d'abondance et une patère symbole de la piété du maître sur laquelle repose le bon équilibre de la famille de sa prospérité."






Plaque avec Apollon et Victoire. Règen d'Auguste (27 av. JC - 14 ap. JC), en marbre, prêtée par le musée du Louvre.
"L'autel est remplacé par l'omphalos, pierre ogivale recouverte d'un filet de laine, symbole du centre du monde, déposée par Zeus dans le temple d'Apollon de Delphes. Ce changement transforme la scène précédente, qui était localisée dans l'espace et dans le temps, en une représentation générique et allégorique. Elle est construite selon le principe de la composition héraldique très prisée dans l'art romain. Sous cette forme, les thèmes iconographiques élaborées autour de l'idéologie augustéenne sont rendus adaptables à tous types de supports pour une plus grande diffusion."


Plaque avec Apollon, Victoire, Diane et Léto. Règne d'Auguste, en marbre, prêtée par le Musée du Louvre.


A suivre....

Crédit photos Sylvie Barbaroux prises le 20 mai 2021.
Si des photographies vous intéressent, merci de m'en faire la demande par message. 
Avec mes remerciements.

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