Comme quoi les temps anciens étaient plus évolués que certains pays actuels...
Eh oui, le titre peut vous surprendre et pourtant...
Le Mariage :
Les êtres étaient libres de fréquenter, et de se choisir librement sans que les parents interviennent dans leur choix ; sans doute le bémol était de mise pour les Nobles et la royauté.
Très peu de traces expliquent le mariage à cette époque, ni ne donnent de renseignement quant aux cérémonies, si elles étaient religieuses, officielles comme actuellement devant le Maire. Cependant, d'après S. Allam, il semblerait que le mariage n'avait rien de juridique.
Ce qui est su, c'est que l'épouse allait vivre dans la demeure de son mari. Qu'elle s'y installait avec une dot qui devait être plus ou moins "généreuse" suivant la famille de la mariée. En contrepartie, le jeune mari offrait des présents à sa belle famille.
En période ptolémaïque, des textes laisseraient à penser que des cérémonies étaient organisées pour l'événement. La dot, que l'on appelait pherné, était une institution. Elle pouvait se faire en offrant des animaux, des vêtements, des bijoux, des meubles et le tout était estimé suivant "le poids de métal précieux"... Car en cas de divorce, cette dot devait être restituée à l'épouse.
Les mariages consanguins étaient pratiquement inexistants sauf durant la période ptolémaïque, où les Grecs, sans doute pour se prendre pour des dieux et déesses - donc s'immortaliser - se mariaient entre eux, ce qui a donné pas mal de "dégénérés"... Cléopâtre VII est une exception heureuse...!
La polygamie était très souvent réservée aux grands Nobles et souverains. Dans le peuple, l'homme avait, pour la plupart du temps, qu'une seule épouse ; et des textes indiquent l'Egyptien comme un mari tendre, fidèle et attentionné à l'égard de sa belle.
Oh, il devait déjà y avoir quelques dérives dans les salles de bière, les bars de l'époque où la bière coulait à flots et les prostituées nombreuses...
Le Divorce :
Il paraîtrait que l'adultère n'était pas une cause de rupture de l'acte marital.
De toute façon, si adultère causé par le mari y avait, il n'était pas dérangé car il avait le droit de posséder plusieurs femmes, donc la première épouse "salie" n'avait pas son mot à dire.
Par contre, si l'inverse se déroulait, ce n'était plus du tout la même chose... Il existe un texte qui narre que l'époux apprenant qu'il était "trompé" tua sa femme et jeta le corps aux chiens. (Notez, cela n'a pas vraiment changé, même dans les moeurs car un homme qui trompe sa femme sera dit "un chaud lapin" et cela fera rire tout le monde (sauf la dame...) mais si une femme cocufie son époux, elle sera traitée de "garce" (pour être polie), et voyons le cas de l'Iranienne qui joue encore actuellement sa tête...).
Au moment du partage, en cas de tort, un contrat intervenait pour déterminer le partage.
Sinon, il y a la restitution de la dot (mais il devait y avoir de petites mauvaises fois de la part du monsieur pour mettre les torts sur le dos de madame pour éviter de lui rendre sa dot...).
En ce qui concerne les enfants et leurs biens, en cas de divorce, c'était la loi qui tranchait.
donc il existait déjà des contrats de mariage...
Il semblerait aussi que la demande de divorce était principalement autorisée à l'homme... ce qui jouait, alors, en faveur de la femme qui, ses droits préservés par le contrat, ruinait son futur ex-mari... Donc le mari devait rendre la dot + une pension compensatoire à madame. Et s'il ne s'y tenait pas, une forte amende était ajoutée.
Plus tard dans la période de l'histoire égyptienne, on constate que la femme se réservait le droit de divorcer.
Un texte narre qu'une épouse imposa son amant sous le toit conjugal jusqu'au jour où l'amant mit le mari cocufié à la porte...
On peut progressivement constater une dérive et une dégradation de moeurs.
Comme quoi peu de choses ont changé malgré les millénaires passés...
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