La nuit a été fractionnée par des épisodes de réveil, et j'avoue avoir mal à mes membres inférieurs au point d'avoir des difficultés à marcher ; je n'espère qu'une chose, c'est que je ne rencontre pas les mêmes déboires de santé qu'en mai en Crète. J'attends du bruit dans le couloir de l'hôtel. D'un bond je me lève et regarde ma montre. 8h20 ! Je ne traîne pas, me prépare, prends mon petit-déjeuner et file visiter le site antique d'Herculaneum. Je sens que vous vous demandez pourquoi j'écris Herculaneum et pourquoi pas Herculanum ?!
Herculaneum est le nom latin de la ville, donc je respecte son antiquité. La ville moderne, actuelle, est Ercolano.
Je n'ai que la rue Corso Resina à traverser, quelle chance !
C'est avec nonchalance que je passe le porche ouvert au public et me délecte, avec émotion, de la vue plongeante sur la cité antique.
Derrière moi le Vésuve domine. Face à moi, la mer du golfe de Naples brille. Je songe alors que les vagues venaient, jusqu'à la tragédie, lécher le bord de la ville.
J'arrive à l'entrée de ce musée à ciel ouvert. Un seul guichet est ouvert, et malgré mon billet "coupe-file", je dois faire la queue comme tout le monde pour obtenir le ticket. Il est évident que la prochaine fois que je viendrai, car je sais que je reviendrai, je me passerai de cet achat via internet plus coûteux et inutile.
Ça y est, j'y suis ! La ville est bien plus petite que Pompeii (nom latin de Pompéi) et il y a moins de touristes, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Sylvie Barbaroux • Romancière
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