Assouan, perle nubienne - Haute Egypte - Poème

Ô Assouan, perle nubienne
Combien ton air est pur !
Combien ta vie sereine !
Sur ton tableau peint d'ocre
Tu resplendis de verdure.
Tes douces îles, le nez au vent,
Défiaient les crues disparues.
Tes villages colorés ornent ton paysage
Tels les lampions de ton souk convivial.
Ton peuple digne des Pharaons Noirs
A l'hospitalité des portes de l'Afrique Noire.
C'est en silence que les ruines du temple de Khnoum
Veillent sur les eaux limpides du Nil et les felouques
Dont la voile immaculée gonfle avec peine
Sauf lorsque le khamsin souffle sa colère.
Qu'il est bon d'éviter les gifles d'Aton
Sous l'ombre de tes jardins luxuriants.

Ô Assouan, perle nubienne
Combien ton calme apaise les âmes !
Combien il est bon de te connaître !
Par cet hymne affectueux
Je te fais la promesse
D'en apprécier plus précieusement
Chaque parfum,
Chaque matin,
Dès la naissance de Râ à l'est lointain
Jusqu'à son sommeil dans les terres de Seth.

Ô Assouan, perle nubienne
Combien grande est ma joie
De t'avoir foulée plus d'une fois.

Ô Assouan, perle nubienne
Je te le promets,
Un jour prochain
Je reviendrai t'embrasser.

17 mars 2012 © Sylvie Barbaroux (Texte et Photo)
Retrouvez Assouan sur mon site "Destination Egypte".


Sylvie Barbaroux • Romancière
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